Notre histoire
Les grandes dates de l’Union pour l’enfance
pour le sauvetage de l’enfance










Un association de plus de 100 ans
En 1887, Pauline Kergomard et Caroline de Barrau, deux femmes engagées et pionnières dans la protection de l’enfance, créent l’Union pour le sauvetage de l’enfance pour localiser les enfants en danger potentiel, étudier leurs conditions de vie et, si la situation l’exigeait, en assurer le « sauvetage ».

Pauline Kergomard devient institutrice à 18 ans. Inspirée par Marie Pape-Carpantier, pédagogue et féministe française, Pauline Kergomard est à l’origine de la transformation des salles d’asile, établissements à vocation essentiellement sociale, en écoles maternelles, formant la base du système scolaire actuel.
Pauline Kergomard introduit notamment le jeu, qu’elle considère comme pédagogique, et les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l’écriture et au calcul, avant cinq ans. Elle s’oppose toutefois à la tendance de l’époque qui veut faire de ces écoles des lieux d’instruction à part entière, s’attachant plutôt à favoriser le « développement naturel » de l’enfant. C’est lorsque Jules Ferry devient ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en 1881, qu’elle impose officiellement la création des écoles maternelles, dont elle demeurera l’inspectrice générale pendant 36 ans de 1881 à 1917.
Caroline de Barrau de Muratel a été quant à elle la directrice de l’Œuvre des libérées de Saint-Lazare. Auteur de plusieurs ouvrages sur la condition des femmes et celle des enfants, elle s’est fait connaître pour son action patriote remarquable lors de la guerre franco-allemande de 1870 lorsqu’elle transforma son château du Montagnet en hôpital de campagne pour soigner quarante blessés qu’elle était allée chercher elle-même sur les champs de bataille de la Loire.
Les fondatrices d'Union pour l'Enfance

Pauline Kergomard
1838 – 1925

Caroline de Barrau
1828 – 1888
Le 24 juillet 1889, l’entrée en vigueur de la loi Roussel sur la déchéance de la puissance paternelle marque un tournant décisif dans la lutte contre la maltraitance infantile. L’Union pour l’enfance devient la première organisation en France à exercer la tutelle des enfants en vertu de cette loi.
Très vite l’association devient donc un acteur majeur de la protection de l’enfance et sera reconnue d’utilité publique dès 1891. De la fin du 19e siècle jusqu’à nos jours, des personnes renommées vont se succéder à la présidence de l’association, parmi lesquels on peut citer Jules Simon (1888-1896), Gaston Doumergue (1932-1937), Paul Valéry (1941-1945), La maréchale de Lattre de Tassigny (1952-1955), Robert Debré (1955) ou encore François Seydoux (1970-1982).
En 1919, Georges Cahen, haut fonctionnaire français, et son épouse Madeleine sont venus en aide aux enfants en souffrance en France et à l’étranger en créant le comité Français de Secours aux Enfants (reconnue d’utilité publique en 1951). Intervenant sans discontinuer en Espagne, en Finlande ou encore en Algérie, le comité a également engagé une action renforcée tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
En 2010, l’Union pour le sauvetage de l’enfance (UFSE) et le comité français de secours aux enfants (CFSE) unissent leurs forces, leurs ressources et leurs moyens et créent l’Union pour l’Enfance, groupement associatif aujourd’hui fort de 15 modes d’accompagnement en protection de l’enfance, soutien aux parents, insertion des jeunes et formation des professionnels. Ces deux associations communiquent désormais vers l’extérieur uniquement sous le vocable Union pour l’Enfance (UPE).
Depuis 2021, l’Union pour l’Enfance ouvre la possibilité à des associations de rejoindre son aventure éducative en proposant une adhésion sur la base de sa charte des 6 A pour répondre à plusieurs aux défis éducatifs de ce 21e siècle. Une première association, Afocal Pays de la Loire, a ainsi adhéré au groupe associatif et apporte aujourd’hui son approche complémentaire à l’Union pour l’enfance. En tant qu’adhérente, cette association, dont la gouvernance demeure indépendante de celle de l’Union pour l’enfance, peut se revendiquer “membre de l’Union pour l’Enfance”.
Avec nos partenaires (institutions publiques, entreprises mécènes, fondations,etc.), nous portons un souci de constante amélioration de notre responsabilité sociétale. Nous croyons que c’est en mettant l’homme au centre des procédés et des préoccupations de nos organisations que nous réussirons, à notre échelle, à bâtir une société apaisée, heureuse de relever les défis de notre temps.


































