L’affichage public de l’index de l’égalité entre les hommes et les femmes est une mesure devenue obligatoire pour les organisations de plus de 50 salariés. L’Union pour l’Enfance qui compte à ce jour plus de 250 salariés est donc concernée.
Quatre indicateurs basés sur la base des revenus réellement perçus en 2022 permettent de noter l’Union pour l’Enfance sur ce sujet :
- L’écart de rémunération.
- L’écart de taux d’augmentation individuelle.
- Salariées augmentées à leurs retours de congé maternité
- Parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
1. L’écart de rémunération : (notre score : 39/40).
Cet index, calculé via une moyenne de la rémunération des femmes comparée à celle des hommes en fonction de plusieurs critères, dont la tranche d’âge et la catégorie sociale professionnelle (on en dénombre cinq : ouvriers, assistants familiaux, employés, techniciens et agents de maîtrise, ingénieurs & cadres), constate un écart de – 3,5 points à la faveur des femmes salariées de l’Union pour l’Enfance.
2. L’écart de taux d’augmentation individuelle : (score 35/40).
Ici aussi, on constate un écart de taux d’augmentation en faveur des femmes. En effet, 69% des femmes ont vu leurs rémunérations augmenter contre 63,3% des hommes. Cet écart a été calculé sur la base de la rémunération brute des derniers et premiers mois de l’année.
3. Salariées augmentées à leurs retours de congé maternité : (score 15/15).
Toutes les employées qui sont revenus de leur congé de maternité (ou d’adoption) et pendant lequel des augmentations ont eu lieu, ont été sujettes à une augmentation de salaire. Depuis la loi de 2006, elles sont en droit de recevoir une augmentation si d’autres employés ont bénéficié d’une augmentation à titre individuel ou collectif pendant leur congé de maternité. L’augmentation doit être effective avant la fin de la période de référence. Quatre salariées sont concernées.
4. Parité parmi les 10 plus hautes rémunérations : (score 5/10).
Les femmes à l’ Union pour l’Enfance représentent une part majoritaire de la population prise en compte (85%) dans le calcul de l’indice. Par conséquent, elles sont sous-représentées parmi les salariés les mieux rémunérées.
En conclusion, l’Association Union pour l’Enfance comptabilise un score global de 94/100.